Nous possédons une jolie brochette d'amis, y compris dans la famille, qui s'ingénient, chacun à son tour, à faire de notre séjour en France, une suite ininterrompue de moments délicieux, où l'intensité de l'amitié le dispute âprement à la convivialité des apéros, c'est vous dire....Chacun, avec ses moyens et sa sensibilité propre, s'applique à agrémenter pour nous une villégiature que les caprices d'une météo morose et glaciale auraient volontiers pourri "grâve".

La Bretagne, pays magnifique au charme envoûtant, présente, en ce mois de Juin, un avantage majeur: on y use ni les lunettes de soleil ni les shorts et autres vêtements légers. On n'en parle pas de ça, mais dans le contexte actuel, toute économie est bonne à prendre, et je raffole de mettre l'accent sur les cotés positifs, aussi menus soient-ils.....

Et puis, ça me rappelle qu'il y a seulement quelques semaines, j'étais courroucé après notre voilier breton de Brest même, un des plus fameux de la planète, pourtant. Nous avons dû passer des heures, Malou et moi, à recoudre la bande anti-UV du génois, dont le fil était totalement en stribil à cause du soleil......comment leur en vouloir???? Malgré le prix pharaonique de cet instrument à vent, on peut comprendre aisémment que, pour des Brestois, la protection contre les attaques du soleil ne soit pas une priorité absolue.

petite anecdote:

A la cafète du Leclerc du Folgoët, un type commande un café allongé!!!!! ça ne me regarde pas, bien sûr, mais je me suis tout de même permis de lui faire remarquer que c'est nettement plus ergonomique "assis".....on me m'enlèvera pas de l'idée que les gens ne sont pas raisonnables tout de même.

Mardi 25 Juin; notre pélerinage gaulois tire à sa fin. Confortablement installés aux Landes, notre adresse officielle, nous continuons à être choyés encore quelques heures par nos colocs, Thérèse et Hubert, tout en nous affairant à régler quelques ultimes bricoles administratives et avant d'attaquer l'agencement méticuleux des valoches......les shorts qui en tapissent le fond, n'ont pas bougé de là de tout le séjour....of course, contrairement au col roulé qui, lui, ne m'a pas quitté.....

Coté oseille, je ne suis pas mécontent de mon nouvel investissement; j'ai réussi à arracher aux griffes acérées des banquiers quelques biftons qui ont financé le remplacement de mon accordéon d'étude par un modèle trois voies beaucoup agréable qui a déjà commencé à me combler de satisfactions; comme Dimanche dernier, lorsque j'ai pû jouer en duo avec ma soeur Janine, toujour fidèle à son violon; un régal! tout de même, la musique, quel plaisir! (faut juste bosser un million d'heures avant de se faire plaisir....).

Aussi, au chapitre des bonnes choses de la vie, nous avons eu le bonheur de savourer quelques heures passées en compagnie de nos petits-fils, venus eux aussi goûter la fraicheur française, en compagnie de leur papa.

Hélas, le temps nous étant compté, il n'a pas été possible de rencontrer tous ceux qu'on aurait souhaité.....mais ce n'est que partie remise ( en cette période de soldes, même les parties font l'objet de remises.......incroyables, non?..... en même temps, quoi de pire que de devoir remiser les parties?). Souhaitons que l'avenir nous offre l'opportunité de sillonner le pays un peu plus largement de manière à nous permettre d'aller importuner également ceux qui se croient hors de portée car excentrés (géographiquement, j'entends....).

Au train où vont les choses, il nous est permis d'éspérer avoir rejoint dès demain notre maison naviguante, qui attend patiemment à l'île Maurice, de repartir vers de nouvelles découvertes; nous nous ferons un plaisir de les partager grâce au mirak "internet "; merci la modernité!