mercredi 26 Décembre, aéroport de Phuket:

nos amis de Bouguenais, papa Olive, sa Sandrine et trois des quatre descendants, palots et assommés par le long voyage en avion, arborent, en nous apercevant, les mines joyeuses de ceux qui viennent pour passer un bon moment à bord de Catafjord; ça tombe bien, c'est justement notre projet. La chance leur sourit déjà, avec le vent qui s'est bien apaisé, rendant agréable le premier minivoyage, en Newmatic orange, pour aller de la marina au bateau, mouillé à trois cents mètres de là; pas une goutte d'eau dans l'annexe, pas un bagage tombé à la mer, la croisière commence dans la joie et la bonne humeur.

jeudi 27 décembre; après une nuit des plus calme, tout le monde s'est reposé et nous voici bientôt prêts à appareiller. Quinze noeuds de vent dans le pif.....route moteur. Peu avant midi, la pioche descend au pied des superbes falaises karstiques de Koh Phanak. Au cours de ma petite plongée de décrassage des hélices, je me fais caresser par une méduse; ça fait aussi mal qu'une brûlure! saloperie de bestiole. Au pied des falaises, une foule compacte de touristes, enkayakés pour la matinée, se presse à l'entrée d'un "hong", sorte de grotte profonde et qui débouche de l'autre coté de l'île. Trop de monde; nous irons après la sieste.....oui, mais, mettre en route notre caravane familiale et vacancière, ça demande un peu de délai, et il est 16h quand l'entrée de la grotte se présente devant l'étrave du newmatic; la basse mer est à 16h30.....le niveau d'eau est insuffisant; mais on y va quand même, en tirant le dinghy à pieds.....grand spectacle à l'intérieur; un genre de Disneyland naturel: la nature a sculpté la roche en une infinité d'oeuvres d'art sophistiquées comme un temple chinois. Deux virages plus loin, c'est le noir complet; nos maigres loupiotes ont bien du mal à éclairer les parois et nous sommes rapidement stoppés par le manque d'eau, et contraints à faire de mi-tour. Une fois sortis, l'excursion se prolonge le long des falaises incroyablement ouvragées, véritable décor de science-fiction; la mer a rongé le pied des falaises, créant, à basse mer, une sorte de galerie latérale au plafond torturé de stalactites glaireux. Vaguement inquiétant car ces énormes masses de pierre calcaire sont parfois si érodées en leurs attaches qu'on les jugerait volontiers sur le point de s'écrouler sur la tronche des comiques qui se baguenaudent dessous avec insouciance......Un grain ponctue notre retour à bord, ôtant toutes ses couleurs au paysage pour créer une expo de gris, mélancolique et magnifique.

vendredi 28 décembre 9 heures;

nouvelle visite du "hong"; à marée haute cette fois. Le moteur est stoppé avant d'entrer, à cause des gazs d'échappement; les pagaies entrent en action. Le plafond est tapissé de chauve-souris; à l'aide du projecteur, nous parvenons cette fois de l'autre coté, mais sans pouvoir ressortir, car il y a maintenant trop d'eau. Nouveau demi-tour donc pour un voyage retour au pays des chiroptères qui s'envolent par dizaines sous le faisceau du projecteur. C'est le moment que choisissent deux de nos vacanciers pour solliciter une initiation à la conduite de l'embarcation, à deux pagaies, fastoche donc! Chacun de son coté, manipulant les pagaies comme des pelles à tartes, nos kayakistes en algues nous régalent d'un sketch comicofamilialovacancier qui vaut son pesant de coups de soleil...."rame plus fort, tu vois bien qu'on tourne"......"non, c'est à toi de ramer moins fort. Moi je suis en vacances"....."oui ben à cette vitesse-là, on n'est pas sorti de la grotte"......" de toutes façons, tu fais n'importe quoi"...."c'est toi qui fait n'importe quoi; regarde, on fait demi-tour maintenant"....."tu me parles pas comme ça".....un beau grand moment de communion dans l'effort partagé et la poilade; même les chauve-souris sont hilares, j'en entends qui ricanent là-haut; c'est vous dire!

L'immense baie Phang Nga est hérissée de formations karstiques toutes plus spectaculaires et étranges les unes que les autres et inversement; les monumentales sculptures naturelles y sont édifiantes. Ce matin, nous abordons, l'île Koh Phing Kan, en silence, car l'homme au pistolet dort.....et il parait que c'est James Bond, alors faudrait pas le réveiller, bien sûr. Pourtant, je me demande comment il peut rester dormir avec le défilé compact de touristes qui envahissent l'îlot à partir de neuf heures du matin, serpentant en ses étroits chemins comme une colonie de vacances de chenilles processionnaires. Le spectacle y est superbe, mais il y a vraiment trop de monde pour qu'on s'attarde.

Une petite heure de moteur nous transporte à Koh Panyi, village de pêcheurs totalement perché sur pilotis, qui mérite le détour car les gens y sont de bonne compagnie (à Koh Panyi, les gens de bonne compagnie......amusant, non?). Niché au fond de la baie de Phang Nga et adossé à ses falaises, le village aux multiples débarcadères accueille quotidiennement des tombereaux de touristes qui sillonnent au pas de charge ses ruelles en bois, glanant ici et là (et inversement, aussi....) quelques babioles souvenir ou friandises locales, comme ces poissons séchés épicés et caramelisés qu'on grignote à l'apéro.

Comme dans toutes les mers chaudes, les tarets ruinent à grande vitesse tout ce qui est en bois; c'est pourquoi, petit à petit, les pilotis d'origine sont patiemment remplacés par des structures équivalentes en béton armé jusqu'aux dents. Autre modernité appréciable, chaque maison est équipée d'une fosse sceptique placée entre les pilotis, ce qui évite que ça "chmoute grave" comme c'est le cas habituellement dans ce genre d'habitat. J'ai remarqué certaines embarcations intéressantes, constituées d'une très courte coque à fond plat, pointue à l'étrave et large de poupe, et propulsée par le typique ensemble composé d'un moteur aérien prolongé par son arbre d'hélice et nommé "long-tail". Parfois pourvus d'un step qui favorise l'hydroplanning, ces engins sont très rapides pour un coût de revient minime.

C'est décidé, c'est à Koh Phi Phi que nous en finirons avec cette année 2012 qui n'en finit plus (c'est vrai ça: 366 jours, c'est vraiment un maxi; faut pas exagérer, non plus....). Le vent est encore dans le pif, et il nous faut tirer des bords.....ce qui permet à nos amis de faire connaissance avec la progression contre le vent à la voile: deux fois la route, trois fois le temps, quatre fois la grogne.....

Beaucoup de monde à Koh Phi Phi; l'ambiance est à la fête. Comme dit Olivier, "c'est Ibiza façon Thaï ici"; le spectacle est à chaque coin de rue: combat de boxe Thaï, jonglage avec du feu, tatouage avec des aiguilles de bambous manoeuvrées à la main,.....le tout dans une débauche de décibels de nuit. Dîner, suivi d'un bain de foule, qui se termine en bain de pieds, au bord de la plage à marée haute. Les feux d'artifice crépitent et inondent la naissance de 2013 de couleurs et de bruit; la bonne humeur ruisselle de partout; la transpiration aussi; une belle fête vous dis-je.

Nous décidons de rester un jour de plus à cette escale agréable pour donner à chacun l'occasion de s'adonner encore un peu à son activité préférée: shopping, lessive, internet, sieste.....

Papa Olive, Sandrine, et Antoine se font bouffer la peau des pieds par de minuscules pouascailles dans un aquarium....je n'ai très bien capté l'interêt de la manip.....Lorraine et Paulo s'abstiennent. Il a une de ces bouille le petit Paul.....pour faire court, je dirais qu'il a les mêmes seins que sa grande soeur, sauf que lui,.... c'est des joues! on dirait un petit Louis Amstrong blanc qui souffle toujours, mais y a plus la trompette.....

mercredi 2 Janvier;

Débarquement sur une plage pas du tout déserte; les singes viennent quémander un peu de nourriture pour le plus grand plaisir des hordes de touristes photographieurs acheminés là par speed-boat ou long-tail, car cette endroit n'est pas accessible par la terre. Puis, la matinée se poursuit par une scéance de snorkeling; l'eau est claire, les poissons multicolores, les grottes sous-marines......nos invités sont ravis. De retour à bord, Malou s'affaire à sa cuisine pour régaler encore ses invités, avant d'attaquer le programme de l'après-midi. Elle ne ménage pas ses efforts la pépette pour être agréable aux amis.

Dans une rue de Koh Phi Phi, un peu à l'écart du centre du bourg, un gibbon ridiculisé par une couche culotte rose se donne en spectacle, avec un certain succès, amusant les passants de sa démarche gauche et agitant au dessus de lui ses grands bras comme une marionnette désarticulée; juste à coté c'est un majestueux iguane domestiqué qui pose devant les objectifs vacanciers, ses longues griffes désarmées par des petits tuyaux en plastique transparents.

Malgré son excessive fréquentation, Koh Phi Phi possède bien des attraits et reste un endroit attachant, où charme et beauté de toutes sortes sont omniprésents.

Jeudi 3 Janv,

départ sous la bruine, au moteur, avec un vent trop léger pour faire travailler les voiles. Une demi-heure après le départ, une alarme retentit: la courroie d'alternateur du moteur babord est cassée.....pas très grave, mais ça contrarie toujours un peu. Depuis que cet alternateur a été remplacé, à Bali, le nouveau génerateur débite bien plus que l'ancien (80 ampères); sa poulie est un peu trop petite, ce qui le fait tourner vite, et surtout, elle n'est pas ventilée; pas une ailette! alors ça chauffe et ça brûle les courroies.....encore un peu de boulot en perspective.

Vendredi 4 Janvier,

excursion familiale à Phuket, débutant par la montée, en minibus, vers le monumental "big Bouddha" qui éclaire de son regard bienveillant la moitié de l'île. L'inévitable armada des marchands du temple occupe bien le terrain, commercialisant quantité d'objets variés, tous plus efficaces les uns que les autres pour s'attirer les faveurs des autorités célestes. Un besogneux moine bonze bronzé, distille, dans sa grande bonté un peu de sagesse bouddhique dont il dispose en grande quantité dans son arrière boutique bouddhique; à ses pieds, un grand saladier recueille les dons; on donne ce qu'on veut; la maison ne prend pas les chèques, encore moins les cartes bancaires, "only cash". La visite est menée tambour battant; en une demi-heure l'affaire est bâchée, et nous voici prêts à repartir pour de nouvelles aventures; en l'occurence, "randonnée en cambrousse à dos d'éléphant". Les parents embarquent avec Paulo sur un gros porteur, tandis que les deux ainés bénéficient d'un modèle, plus léger, plus récent, et moins rétif. Malou et moi, peu attirés par les promenades sentimentales pachidermiques restons sagement au parking, ou, plus exactement, au bistrot du parking.......Trois petits tours et nos amis reviennent de leur dodelinante virée; les bestioles s'arriment sagement au ponton d'accueil où une jolie hôtesse qui mériterait autant que l'éléphant de......mais bref ceci n'est pas le sujet, une hôtesse donc aide les passagers du quadrupède à revenir sur la terre ferme en leur tendant une main assurée (assurée touristes évidemment). Re-transport en bus, pour un retour à la case départ. C'est à pieds que nous atteignons la cantine du déjeuner, un peu à l'écart des masses touristiques. L'établissement est quelconque, mais les hôtesses sont aimables, la bouffe correcte, et la bière fraiche; tout va pour le mieux.

Le supermarché/gallerie marchande attire nos champions du shopping avec la force d'un aimant aux terres rares de Chine. Une emplette en cachant souvent une autre, l'après-midi y passe, tant et si bien que c'est précisemment à l'heure de l'apéro que nous rejoignons notre bord......trop fort!

Samedi 5 Janvier;

la longue liste des activités indispensables étant loin d'être rayée, un breifing de planification de fin de vacances s'impose. Aujourd'hui, ce sera......balade dans les rues de "Phuket town". Avant de monter dans le minibus rutilant, son chauffeur nous demande de bien vouloir éliminer, par rinçage, le sable qui macule nos tongs....requête bien louable, convenons-en. Ici, l'eau courante court sensiblement moins vite que chez les gaspilleurs des pays en voie de décadence, et donc, pour ce genre d'usage, un bac en béton est mis à la disposition des clients, contenant de l'eau, que l'on peut prélever avec parcimonie, grâce à une louche fournie sans supplément de prix.....l'incident diplomatique a été évité de justesse en retenant par la manche, la copine Sandrine qui avait déjà attaqué l'escalade du bac en béton, bien décidée à procéder à un rinçage intégral par immersion totale, sous le regard médusé du taximan en début d'hypothermie.

Phuket-town: la visite de la cité commence par une halte sur le parking, suivie de l'introduction dans le show-room, d'un immense magasin de bijoux/souvenirs. Notre chauffeur nous l'a demandé comme un service, nous précisant que ça arrangerait bien son business si nous acceptions de passer dix minutes dans la boutique, même sans rien acheter......Une heure plus tard, aprés avoir fait grésiller les cartes bancaires jusqu'à la limite du rougeoiment....., toute la smallah remonte dans le camion les bras chargés de bazars indispensables (heureusement qu'on est venu là, car, avant de rentrer dans le magasin, on savait pas que c'était indispensable.....le regard bienveillant de Bouddha est partout; c'est la preuve....); il est grandement temps de trouver un établissement équipé pour combattre efficacement l'inanition qui nous guette. Une gargotte Thaï bien peu touristique nous rassasie; inutile d'essayer de comprendre le menu, quel que soit ce qui a été commandé, c'est de la soupe, bien épicée.....les enfants ne se régalent pas. Le programme de l'après-midi comporte la mention "visite temples"; louable intention s'il en est . Hélas, les voies de la sagesse sont tortueuses comme l'éclair qui descend du ciel et qui, pour finir, foudroie (comme un "i").....et, parallèlement, le chemin de la droiture est semé d'embûches de Noël, et c'est la raison pour laquelle Bouddha le grand rieur dans une céleste facétie a placé sur notre route touristique une chiée de boutiques variées où, heure après heure, culotte après sac à main, godasse après ticheurte, la progression de notre caravane acheteuse vers la découverte du sus-dit temple s'avère d'une d'une lenteur d'escargot hyperarthrosé.....et, bien entendu, il fait chaud, très chaud; un rafraichissement serait bienvenu.....justement.....illuminant la voute céleste de son lettrage blanc sur fond vert, une enseigne "Heineken", accroche le regard acéré de mon ami Oliver qui décrète immédiatement un arrêt-buffet. Nous entrons. L'ambiance est super! une très jolie personne, au sourire étincelant, nous invite à prendre place sur une des profondes banquettes rouges et noires; elle porte un très court short, rouge aussi.....tenue légère, probablement parfaitement adaptée à l'accomplissement de certains gestes professionnels exigeant souplesse et habileté. Le plafond est aussi bien décoré que les murs! étonnnant, non?.....ainsi, le client harassé de fatigue après la visite de trop nombreux temples, peut-il se laisser aller vers une certaine horizontalité sans perdre de vue son décor favori; très astucieux. C'est ce genre de petits détails qui fait la classe des grands établissements. Bizarrement, il n'y a que des toilettes pour hommes....personne n'aura pensé à signaler cette petite lacune au patron....; à l'intérieur d'icelles, une paire de seins en plastiques, ventousée au miroir, nous rappelle la grande bonté de Bouddha. La bière est fraiche et les milk-shake délicieux; vraiment une bonne adresse ce "Comic's bar". Notre opiniatreté sera récompensée: peu avant la tombée de la nuit , ce n'est pas cinq, ce n'est pas quatre, ce n'est pas trois, c'est deux temples qui recevront les regards admiratifs de nos amis; le rouge et or, ça plait toujours.....après le sympathique diner-cuisine-thaï-en-bord-de-rue, à l'heure convenue, monsieur taximan est là, pour nous ramener à la plage où est garé le Newmatic; pas une minute de retard! j'ai l'impression que le Thaï n'est pas très joueur avec les horaires.....

Trois "oh-hisse" pour trainer le bourrier à l'eau, quatre coups d'aviron pour dépasser le reef, et cinq tours d'hélices pour atteindre Catafjord et nous y sommes; une petite tisane et au lit!

Dimanche 6 Janvier, forêt de Kho Phra Taew;

les chutes de Bang Pae, ainsi que la rivière caillouteuse qui en découle sont réservés aux autochtones le Dimanche, et l'entrée du parc national est gratuite ce jour-là. On y clapote en famille dans la joie et l'allegresse. Le parc accueille un centre de réhabilitation des gibbons. Mais pourquoi donc réhabilite-t-on les gibbons vous dites-vous en vous-même et en français? j'allais y venir. L'industrie touristique, poussée ici à son paroxysme, a généré quelques vilaines pratiques, au rang desquelles on trouve celle d'aller capturer dans la forêt, en toute illégalité et avec une débauche de cruauté, certains petits animaux comme les gibbons justement, qui ont la fâcheuse manie de ressembler à des peluches et d'être facilement apprivoisables (au contraire par exemple du coelacanthe qui ne craint rien de ce coté-là). Les braconniers exterminent les parents pour capturer un petit et l'asservir ensuite en vue de le vendre; l'animal se retrouvera bientôt dans un bar pour amuser les clients, ou se faire prendre en photo sur l'épaule d'un touriste ou entre les bras de sa fille. Ce trafic a indigné une poignée de bénévoles passionnés qui ont fondé une association et monté cette fondation qui tente de récupérer, soigner, et réintroduire dans la nature des gibbons comme celui de l'autre jour avec sa couche-culotte rose à Koh Phi Phi.

Lundi 7 Janvier;

retour à Yacht Haven; ça commence à sentir la fin de vacances pour nos amis. Arrivant à la gargotte locale pour y engloutir un déjeuner bien de circonstance vu que c'est précisemment l'heure du déjeuner, nous retrouvons avec grande joie notre ami Jean-Marc, quitté l'année dernière en Australie, et qui fait route derrière nous depuis plusieurs mois, au sein du rally "sail indonésia".

Pas trop le temps de discuter, mais on va se revoir dans quelques jours.....

Milieu d'après-midi, nous nous entassons à sept dans une petite berline pour un nouvel exercice de shopping, à Patong cette fois. Patong est un haut-lieu du tourisme bronzing-shopping-vie nocturne débridée au pays des bridés.....pas vraiment notre tasse de thé au gingembre.....retour laborieux dans les embouteillages; quand nous retrouvons enfin le confort de Catafjord, il est presque neuf heures! et on n'a pas encore pris l'apéro! "y a des fois, on s'demande "dirait mon Xave.......

Mercredi 9 Janvier;

quatre heures du matin; branle-bas de combat; tout le monde sur le pont; cette fois, les vacances sont terminées pour de bon. Olivier reprend sa coiffure à plumes de "chef des indiens" et tente de mettre un peu d'efficacité dans le tumulte de partance.....tout le monde dans l'annexe; "hop, hop, hop les pitchounous, on n'oublie rien, on se dépêche, l'avion ne va pas vous attendre". Le transfert des sacs et de leurs propriétaires respectifs vers le taxi se passe sans avarie. Le taxi est là, à l'heure dite....pas le moindre retard......"encore un crétin qui respecte les horaires".....c'est vrai que dans un monde idéal au retard systématique, ce genre de type n'aurait pas sa place; hélas, le monde n'est pas idéal et aucun désagrément n'est prévu pour ceux qui respectent leurs engagements horaires; quelle injustice! (humour drôle....."légère poilade ne saurait nuire"; proverbe merdico-bouddhique ta mère)

bon retour les amis

Reste maintenant quatre jours pour préparer Catafjord et nous-mêmes à notre marathon Phuket/Pointe-à-Pitre et retour, afin d'aller faire des tas de bisous à nos pitchounous en Guadeloupe.